L’identité sexuelle de genre est le sentiment profond d’appartenir à l’un ou l’autre sexe ou la volonté de s’en dissocier.
Comment se développe l’identité sexuelle de genre?
À part quelques exceptions, nous naissons tous «mâle» ou «femelle», garçon ou fille et dès la naissance, la majorité de notre entourage s’adressent à nous en fonction de notre sexe anatomique. À commencer par notre prénom.
Pour le jeune enfant, la conscience de son environnement commence à prendre place et à se développer vers l’âge de 2 ans. C’est vers cet âge qu’il prend conscience qu’anatomiquement, il y a des petits garçons ou des petites filles et que son sexe anatomique est mâle ou femelle.
L’évolution de l’identité de genre
Plusieurs hommes et femmes vivent en harmonie avec leur sexe anatomique et leur identité de genre.
Toutefois, pour différentes raisons, une personne peut se sentir fragilisée face à sa genralité et commencer à se questionner et à ressentir un malaise.
Ces questionnements vont parfois jusqu’à l’ambivalence de l’identité de genre. La personne se demande alors si elle est réellement une femme ou s’il est réellement un homme.
Elle vit cette sensation étrange de ne pas sentir bien dans son corps et dans son identité de genre, sans avoir l’envie ou le rêve de modifier ce corps.
Vers la transsexualité…
Ces questionnements peuvent se transformer en un mal-être profond et aller jusqu’au désir de transformer son corps pour appartenir à l’autre sexe. Chez certaine personne, ce mal-être est présent dès la tendre enfance alors que pour d’autres, il sera de plus en plus persistant au fil du temps.
Le transsexualisme se défini comme le sentiment marqué et persistant d’appartenir à l’autre sexe que son propre sexe anatomique. La personne qui le vit se sent inconfortable et inadéquate par rapport à son propre sexe anatomique et entretient le souhait permanent d’être débarrassée de ses organes génitaux et de tous autres caractères sexuels secondaires afin de vivre et de se ressentir comme une personne de l’autre sexe.
Cette perception d’être dans le mauvais corps entraîne beaucoup de détresse et de l’anxiété, allant parfois jusqu’à la dépression profonde et aux idées suicidaires.
Transsexualisme et sexualité
La grande majorité des personnes qui souhaitent modifier leur corps anatomique afin de l’harmoniser à leur identité de genre vivent un inconfort, voir même une aversion, face à leurs organes génitaux. Ce peu d’investissement de son sexe et de l’excitation génitale peut entrainer différentes difficultés sexuelles.
Pour les personnes ayant un sexe anatomique mâle, des dysfonctions érectiles et une baisse de libido sont souvent présentes. Pour les personnes ayant un sexe anatomique femelle, la baisse de libido sera aussi présente et s’accompagnera souvent de dyspareunie ou de vaginisme.
Or, malgré ces problèmes dans leur sexualité, les questionnements et l’inconfort marqué par rapport à leur identité de genre demeurent leur principale souffrance et préoccupation.